Cadres Dirigeants: et si vous partiez avant qu'on ne vous le demande ?

7/11/2018
Vos perspectives d'évolution dans votre entreprise vous semblent minces. Vous avez atteint un plafond de verre. La stratégie de l'entreprise change et malgré vos compétences vous êtes sur un siège éjectable. Malgré ces signaux avant-coureurs, ...
Vos perspectives d'évolution dans votre entreprise vous semblent minces. Vous avez atteint un plafond de verre. La stratégie de l'entreprise change et malgré vos compétences vous êtes sur un siège éjectable. Malgré ces signaux avant-coureurs, comme beaucoup de cadres, vous vous accrochez ou bien vous décidez de vous mettre en recherche d'un nouvel emploi car vous êtes convaincu qu'il est plus facile de trouver un nouveau job quand on en a déjà un.
Prenez le contrepied des idées reçues : osez partir et osez négocier votre départ.
De plus en plus de cadres souhaitent une mobilité. Près de 75% des cadres en poste envisagent un changement professionnel dans les trois années à venir (Source : les études de l'emploi de l'APEC publié en juin 2018) et parallèlement, le regard des recruteurs a évolué. Un cadre sans emploi n'est plus forcément suspect d'avoir été licencié pour de mauvaises performances. Aussi, se positionner volontairement sur « le marché » devient-il de moins en moins un obstacle pour retrouver un job. Pour autant, si les probabilités d'atteindre votre objectif sont fortes, l'entreprise ne doit pas être informée de vos intentions de mobilité externe. Ni par des absences répétées, ni par des indices visibles sur les réseaux sociaux, ni par des appels téléphoniques souvent inopportuns.
Votre image doit être positive devant un recruteur. Votre enthousiasme et votre confiance en vous doivent être intacts. Si vous vous faites accompagner lors de vos négociations de départ, celles-ci seront construites sur une analyse complète du contexte et de vos leviers d'action qui vous permettront de bâtir une véritable stratégie de négociation. Vous ne perdrez pas confiance en vous et l'image que vous renverrez au recruteur ne pourra qu'être positive. Car in fine, à compétences ou diplômes égaux, vous devrez être en capacité de faire la différence avec les autres candidats concurrents pour le poste à pourvoir, en donnant au recruteur une véritable envie de vous embaucher.
En aucun cas il ne faut quitter son entreprise sans avoir négocié directement son départ au préalable, et ce sans intermédiaire. Faites-vous accompagner d'une manière invisible mais restez maître de votre avenir. En démissionnant, vous perdez tout et vous prenez un risque énorme qu'une période d'essai ne débouche sur rien, parce qu'en quelques mois votre nouvelle entreprise aura pu subir des aléas, être rachetée etc..., bref qu'elle ne veuille plus de vous, indépendamment de vous.
Ne vous sentez pas coupable de négocier un départ alors que la décision de partir vient de vous. Si l'entreprise ne peut pas vous proposer de mobilité ou d'évolution, croyez-vous qu'elle a intérêt à garder un cadre démotivé qui s'accroche à son siège plutôt que de trouver un terrain d'entente avec vous ?
Pierre Gatiniol
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